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Commentaires à propos du tome 5

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L’origine du Blason des Comtes de Barcelone, qui deviendra le blason de la Catalogne, est incertaine. L’histoire de Charles le Chauve, trempant ses doigts dans la blessure de Guifred le Velu, le premier Comte Catalan, telle qu’elle est rapportée dans le livre, est une légende sur cette origine.

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La science héraldique se développa essentiellement au XIIème et XIIIème siècles. Il y avait peu ou pas de blasons à la première croisade, il y en avait à la seconde. Avant d’épouser Luitgarde, la fille du comte de Toulouse, dans le Rouergue en 967, Borell II n’avait pas eu de premier mariage avec une quelconque héritière de Provence. Roger de Tosny fut envoyé par Richard de Normandie pour secourir Ermessende contre les Sarrazins. Roger épousa semble-t-il Etiennette, la fille d’Ermessende. Lors de sa défense des Catalans, on lui attribua le surnom de « Mangeur de Maures ». Adémar de Chabannes raconte que chaque jour, Roger capturait des Sarrasins. Devant eux, il en coupait un en deux. La première moitié était bouillie et donnée à manger aux autres Musulmans. En ce qui concerne l'autre moitié, le Normand prétendait la ramener à la maison pour ses compagnons et lui. Roger permettait ensuite à quelques captifs de s'enfuir de manière à ce qu'ils colportent ces horreurs. La part de vérité dans les dires d’Adémar est difficile à établir car on connaît la forte imagination du célèbre chroniqueur limousin. C'est en 1015 que l'émir Museto, établi aux îles Baléares, s’empara de la Sardaigne. Il ravagea ensuite les côtes françaises, espagnoles et italiennes, puis s’attaqua par surprise à Pise. Pisans et Génois, associés en la circonstance, finirent par le déposséder de la Sardaigne.

Si j'ai inventé le siège de Barcelone, par contre la tentative de prise de la ville de Narbonne par les Maures est exacte.

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La cité a résisté victorieusement aux infidèles et l’on a attribué ce succès à la relique de saint Martial détenue dans une tour dédiée au saint Limougeaud. C’est ainsi qu’en remerciement les Narbonnais ont envoyé leurs prisonniers arabes à Limoges vers l’année 1020, comme nous le rapportons dans le livre. La tour Saint-Martial est toujours visible à Narbonne.

Le feu grégeois

La découverte de la formule du feu grégeois est attribuée au byzantin Callinicus. Celui-ci l'aurait élaborée vers 670 en utilisant les propriétés du salpêtre pour  entretenir et activer les combustions (connues depuis le début de l'ère chrétienne par les Chinois), ajouté à de l'huile de naphte, ainsi que du soufre et du bitume. Ce mélange particulièrement inflammable possédait une propriété stupéfiante : il brûlait même au contact de l’eau. Les Grecs l’appelaient d’ailleurs feu « liquide » ou « maritime ». En brûlant, il produisait une fumée épaisse et une explosion bruyante qui ne manquait pas d’effrayer les Barbares.

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Le feu grégeois tel qu'il est décrit dans le manuscrit Skylitzes (Madrid)


Un très petit nombre d’ouvriers et de maîtres, étroitement surveillés, était affecté à sa fabrication. Ainsi, au Xe siècle, l’empereur Constantin VII Porphyrogénète ordonna à son fils Romain II : « Tu dois par-dessus toute chose porter tes soins et ton attention sur le feu liquide qui se lance au moyen des tubes ; et si l’on ose te le demander, comme on l’a fait souvent à nous-mêmes, tu dois repousser et rejeter cette prière en répondant que ce feu a été montré et révélé par un Ange au saint et grand premier empereur Constantin. »
Le feu grégeois a permis à la marine byzantine de remporter des victoires décisives et notamment de résister aux Arabes de la fin du VIIème siècle à la moitié du VIIIème. Il était manipulé par un corps spécial de soldats qui le projetait contre l'ennemi, soit à l'aide de grenades à main en argile préalablement allumées par une mèche, soit par un système de pompe donnant l'effet d'un lance-flammes. Les chefs de section de ce corps, les siphonarios, faisaient partie de l’état-major du dromon. Ces artificiers étaient protégés par un petit château en bois à la proue. En outre quelques soldats étaient chargés de repousser les éventuels agresseurs qui auraient voulu s’en prendre directement à eux.

La fin du Vinland

Les Vikings semblent avoir abandonné leur colonie du Vinland après le voyage de Freydis, sans qu’on en sache la raison. Ce voyage se termina par un affrontement entre les marins d’origine norvégienne et les Islandais.

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Knut le Grand

Knut finit par conquérir la Norvège d’Olaf II et en confia la régence à Ælfgifu, sa seconde épouse, peut-être pour l’éloigner d’Emma car l’entente entre les deux femmes n’était pas des plus cordiale. La mort d’Edmond, le fils d’Ethelred, est survenue un mois après le partage de l’Angleterre fait avec Knut. On ne connaît pas l’origine de cette mort et il n’est pas impossible que Knut y soit pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, elle laissa le Danois seul maître de l’Angleterre.

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Le Roi Knut le Grand (995-1035)

Le Roi Etienne

La croix en or qui surplombe la couronne de Hongrie du Roi Etienne est toujours penchée sur le côté. Cette anomalie est due à la Reine Christine qui dut emporter la couronne en toute hâte pour échapper à une émeute et qui, voulant la mettre dans une boîte trop petite, tordit la croix en appuyant sur le couvercle. Ce n’est donc pas Eudes qui a cabossé la couronne de Hongrie !

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La couronne du Roi Etienne

Ce n’est pas à Basile II que Robert le Pieux envoya une magnifique épée, ornée de pierreries de grande valeur, mais c’est quelques années plus tard, à son frère Constantin III qui lui succéda sur le trône de Constantinople.

Avicenne

Avicenne fut Vizir de l’émir Samà d’Hamadhan, puis emprisonné par le fils de ce dernier dans la forteresse de Farda-Jan, d’où il s’échappa déguisé en derviche. Il alla ensuite à Ispahan sous la protection de l’émir Alà. Il mourut d’une affection de l’estomac en partant en campagne accompagner l’émir Alà. Son livre le Canon, fut l’un des ouvrages de référence de la médecine pendant des siècles.

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Avicenne

Al-Birouni (973-1048), fut un savant mathématicien et astronome, contemporain  d’Avicenne avec qui il échangea beaucoup de correspondances. Il vivait à Ghazna aux confins de l’Inde et de la Perse. Il fut le premier et bien avant Copernic, à découvrir que la terre était ronde, qu’elle tournait autour du soleil et que la lune tournait autour de la terre. Il calcula le rayon de la terre avec une précision très remarquable, son erreur ne fut que de 17 km.

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Al Birouni - Eclipse de Lune représentée par Al Birouni

 

Medecinehaut

L’appendice était un organe inconnu avant les travaux des anatomistes de la Renaissance, car il n’avait pas été décrit par les anciens et Galien notamment. L’appendicite était un mal redoutable qui a emporté bien des gens à travers l’histoire et jusqu’à ce que l’on maîtrise la chirurgie abdominale au XIXème siècle.